Tout en assurant que l’équipe du Syli peut se relancer après la défaite de 3 buts à 0 face à l’Ouganda, l’entraîneur guinéen déplore l’inexistence de ses joueurs dans cette rencontre.
“Nous étions venus pour gagner, mais il fallait d’abord fermer les espaces, empêcher l’adversaire. Ils avaient perdu 3-0, nous savions qu’ils allaient monter haut, ils allaient tout donner parce que tout le monde était menacé. En plus, à domicile, ils ne voulaient pas se faire éliminer tôt dans la poule.
L’adversaire était plus déterminé. Le score reflète l’image du match, nous n’avons pas du tout existé”, estime l’entraîneur guinéen.
À entendre Souleymane Abédi Camara, la titularisation de Yakhouba Barry en attaque à la place de Moïse Camara n’est pas le fruit de cette mésaventure.
“Nous allons tirer les leçons, mais vouloir blâmer un joueur, ce n’est pas le moment. Ce n’est pas bon pour un coach, surtout après une telle défaite. Dire que nous avons mis tel ou tel joueur et qu’il n’a pas répondu…Moi, je pense qu’aujourd’hui, c’est toute l’équipe qui a plombé. Donc, il ne faut accuser qui que ce soit”, dit-il.
Pour lui, “en première mi-temps, c’était catastrophique. En deuxième mi-temps, au moins, c’était mieux. On a gardé le ballon, ils avaient commencé à jouer. Ils étaient dépassés par l’émotion, par l’événement, et je pense que je n’ai pas retrouvé le Syli local, celui qui a joué contre le Niger. Donc, en première mi-temps, presque toute l’équipe n’a pas répondu”.
Abedi assure qu’il n’est pas satisfait de ses poulains. Car, “nous avons été dominés pendant 45 minutes. Je ne suis pas satisfait. Tout peut arriver, c’est le football. La fois dernière, physiquement, en deuxième mi-temps, nous avons répondu, on a dominé, on a gagné. Aujourd’hui, on a perdu 3-0. C’est comme les adversaires la fois dernière : ça a dévalorisé le groupe. Ce n’est pas le moment de parler des détails”.
Sur le fil du match, explique-t-il, “on a eu moins d’avantages aujourd’hui, il fallait s’y attendre. Tout le monde a vu le match. Certes, nous avons joué en indécis, mais on a eu moins d’avantages”.
De Kampala, Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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