L’entraîneur Souleymane Abédi Camara a-t-il été victime d’une intoxication alimentaire à la veille du match face à l’Ouganda ? ‘’À un moment donné, on est obligés d’y aller’’, réagit le coach guinéen.
Ce dimanche, à la veille de la rencontre contre l’Afrique du Sud, l’entraîneur du Syli national local, Souleymane Camara alias Abedi, s’est présenté devant les médias. Interrogé sur les rumeurs d’intoxication alimentaire et sur la question des primes, le technicien guinéen a livré sa version des faits.
À la question de savoir s’il avait réellement été victime d’une intoxication alimentaire avant la rencontre contre le pays hôte, l’Ouganda, le coach a relativisé.
‘’Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées. Je pense qu’aujourd’hui, il y a plus de Guinée dans la salle. Je préfère préserver certaines choses. Nous restons dans la compétition. C’est de bonnes guerres. À un moment donné, on est obligés d’y aller. Cherchons d’abord à galvaniser l’équipe, comme vous l’avez fait après le match’’, a-t-il déclaré.
Il a également tenu à saluer l’attitude des hommes de médias. ‘’Je ne suis pas dans la démagogie. Vous avez accepté de venir consoler les joueurs, alors que beaucoup ne l’ont pas fait. Ça m’a encouragé, j’ai eu l’élan. Je ne cherche pas d’excuses. Si les journalistes viennent encourager les jeunes à la place de certaines personnes, franchement, ça fait plaisir. Vous avez montré une preuve de bravoure en nous accompagnant”, a-t-il martelé.
Concernant la question des primes, Abedi a été clair. ‘’Tout le monde me respecte, s’il vous plaît. L’affaire des primes, je ne veux pas que les joueurs soient impliqués. Ce n’est pas le moment d’en parler. Aujourd’hui, nous avons des défis. Après le match, je vous ai regardés en face, mais je savais comment j’étais derrière le micro. Après une telle défaite, c’était très difficile. Est-ce qu’il faut parler des primes aujourd’hui ? Ou faut-il d’abord chercher à gagner et à se relancer dans la course ? Pour moi, nous ne devons même pas poser ce genre de questions. Il faut se focaliser sur le résultat’’, s’est-il efforcé de convaincre.
Et de conclure : ‘’Nous ne voulons pas rentrer tôt. Les joueurs ne veulent pas rentrer tôt en vacances et regarder la compétition à la télé. Donc aujourd’hui, je ne veux pas parler des primes. Chacun connaît ses droits et ses devoirs. Nous avons fait notre part pour nous qualifier, et je crois que c’est à la fédération de se mettre à la tâche pour maintenir les joueurs dans de bonnes conditions. Il faut se concentrer sur le match de demain’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.info
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