Après la défaite contre l’Ouganda, la Guinée joue ce lundi 11 aout contre l’Afrique du Sud. Pour se relancer dans cette poule, le Syli national compte à tout prix remporter cette rencontre.
‘’Nous jouons contre l’une des meilleures équipes d’Afrique aujourd’hui sur l’expertise locale. Mais sur la pelouse, c’est 11 contre 11. Nous ne sommes pas encore éliminés. Nous sommes toujours dans la course. Nous sommes troisièmes. Demain, il faut impérativement gagner pour se relancer dans la course. C’est le premier objectif’’, indique l’entraîneur guinéen.
Engouement positif…
À entendre Souleymane Camara, ‘’après la défaite contre l’Ouganda, il était question de reprendre les entraînements en salle. On s’est entraînés, bien sûr, mais en salle légère. Il y a eu plusieurs réunions à l’hôtel. Je pense que pour l’instant, il n’y a rien de grave. Mentalement, moi, en tant que premier responsable, le manager de l’équipe, nous avons fait une réunion. On s’est dit pas mal de choses en face. J’ai dialogué avec les joueurs. Comme nous ne sommes pas dans la dictature, il faut toujours approcher les joueurs, les écouter. Avec eux, jusqu’à 22h, on est là devant l’hôtel pour se distraire un peu. Il y avait de l’engouement. Tout le monde souriait. À l’hôtel, il y a de l’ambiance’’.
Manque de temps de repos…
Toutefois, Abedi déplore la succession des matchs. ‘’Nous n’avons pas eu assez de temps de repos. Nous avons fait deux matchs en cinq jours. Il fallait se reposer hier et faire le travail des autres qui n’ont pas joué dans la salle pour mieux récupérer. Vu que c’est le troisième match, c’est deux jours d’intervalle. C’est un peu compliqué encore de faire la navette, aller à l’entraînement et tout’’, a-t-il dit.
Des changements…
Après la défaite face à l’Ouganda, il annonce des changements. ‘’ On dit qu’on ne change pas l’équipe qui gagne. Mais on peut changer des joueurs qui n’ont pas répondu…L’adversaire a mis trois buts, c’est ce qui a énervé tout le monde. Moi, je ne crois pas être le premier responsable. Les enfants se sont donnés à fond. Mais il y a eu un abandon complet au niveau de la défense. C’est sûr, il y aura des changements. Si tout le monde est apte, ça va nous permettre des remaniements de temps en temps. Mais on ne peut pas tout chambouler’’, a souligné le coach.
Il ajoute que ‘’les joueurs sont tous conscients. Il faut impérativement gagner demain pour rester dans la course. Nous avons tiré pas mal de leçons. J’ai eu le temps de regarder le match. À travers ce match, il y aura des remaniements. J’ai eu le temps de parler avec pas mal de joueurs. On a eu le temps de se reposer. Ils sont prêts mentalement. On a eu une réunion de concertation avec les expérimentés pour continuer à galvaniser le groupe. Parce que c’est normal, dans un groupe, quand on a des expérimentés, il faut les approcher’’.
La pression des ougandais…
Pour lui, c’était difficile pour ses joueurs de faire face à plus de 43 000 spectateurs contre l’Ouganda. ‘’Pour la première fois, c’est très compliqué. Si vous avez bien observé, à un moment donné, j’avais même demandé aux joueurs : qu’est-ce qui ne va pas ? Parce que, consciencieusement, je n’avais pas retrouvé mon équipe à un moment donné. Mais après, ça peut arriver. Aujourd’hui, tout le monde parle de l’Afrique du Sud, de l’Algérie. Mais tout peut arriver. On peut gagner contre l’Afrique du Sud. Et avec six points, on peut se qualifier dans notre poule. Personne n’est encore qualifié pour l’instant. Le premier a quatre points. Il ne faut pas juste perdre le match de demain. D’abord, nous faisons comprendre aux joueurs que si on ne gagne pas, il ne faut pas perdre. Et demain, avec six points, on peut se qualifier. Donc, il faut y croire’’, a-t-il conclu.
De Kampala, Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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