Le président de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot) a fait face, le week-end dernier, à la presse. Critiqué pour sa gestion à la tête de l’instance dirigeante du football guinéen, Bouba Sampil tente de se défendre

Amené à donner les raisons de l’arrêt de la compétition féminine de football, le président de la Feguifoot parle d’une erreur.

‘’Quand vous faites une compétition normale de football féminin, par le système de la FIFA, vous attendez pour la saison d’après, que vous ayez un certain montant, une subvention dédiée au développement du football féminin. Ce montant est de 250 000 dollars. Là où il y a le hic, c’est que les matchs-aller ont coûté 300 000. On est bloqués. Il faut encore repartir, renégocier avec des sponsors pour pouvoir lancer les matchs retour. Les fonds sont destinés par ligue. On ne peut pas aller prendre pour le championnat du National 1 pour amener au niveau de Ligue 2 ou de Ligue 1. Mais, on y travaille’’, s’explique-t-il.

Parlant des guéguerres au sommet du football guinéen, Bouba Sampil assure que le stade de Nongo n’a pas été homologué en raison de divergences avec Antonio Souaré.

‘’Ce qui m’a choqué, il y avait des divergences dans le football à l’époque. Moi, je tournais dans plusieurs terrains pour regarder ce qui s’y passe. Il se trouve que Nongo, au moment où on a dit qu’on ne pouvait pas l’homologuer, il pouvait être homologué. Mais il y a les divergences des gens qui n’aimaient pas Antonio ou qui le combattent à l’époque, peut-être qu’on n’a pas voulu toucher’’, indique M. Sampil.

‘’On nous dit que le centre des vestiaires ne doit pas être à l’opposé de la tribune. Mais, vous partez au Congo, c’est à l’opposé. Kampala, c’est à l’opposé’’, souligne le patron de la Feguifoot.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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